- 2 639 observations
-
155
communes -
438
observateurs
15
organismes -
Première observation
1897 -
Dernière observation
2025
Aleu - Alzen - Amélie-les-Bains-Palalda - Angoustrine-Villeneuve-des-Escaldes - Antras - Aragnouet - Arbas - Arbéost - Arles-sur-Tech - Arrens-Marsous - Artigues - Artigues - Ascou - Aston - Aulon - Aulus-les-Bains - Auriac - Auzat - Axat - Axiat - Ax-les-Thermes - Bagnères-de-Bigorre - Bagnères-de-Luchon - Baillestavy - Barèges - Baulou - Beaucens - Bélesta - Belfort-sur-Rebenty - Belvianes-et-Cavirac - Belvis - Bénaix - Bessède-de-Sault - Bethmale - Biert - Bonac-Irazein - Bordes-Uchentein - Boussenac - Brassac - Bugarach - Cailla - Campan - Camps-sur-l'Agly - Casteil - Castillon-de-Larboust - Caussou - Cauterets - Cazavet - Cazeaux-de-Larboust - Celles - Clara - Conat - Corsavy - Coudons - Couflens - Counozouls - Cubières-sur-Cinoble - Esplas-de-Sérou - Estaing - Estoher - Fos - Fougaron - Fougax-et-Barrineuf - Fourtou - Francazal - Freychenet - Galinagues - Gavarnie-Gèdre - Gazost - Génos - Germs-sur-l'Oussouet - Goulier - Herran - Joucou - La Bastide - La Fajolle - Lamanère - Lanet - Larbont - Le Bosc - Le Pla - Le Port - Lesparrou - L'Hospitalet-près-l'Andorre - Loudenvielle - Luzenac - Luz-Saint-Sauveur - Marsa - Massat - Melles - Mérens-les-Vals - Mérial - Miglos - Mijanès - Milhas - Montagagne - Montferrer - Montferrier - Montfort-sur-Boulzane - Montjoi - Montségur - Mosset - Mouthoumet - Nébias - Nescus - Niort-de-Sault - Nohèdes - Olette - Oô - Orgeix - Orlu - Perles-et-Castelet - Pinsaguel - Porta - Porté-Puymorens - Prats-de-Mollo-la-Preste - Puilaurens - Puivert - Rabat-les-Trois-Seigneurs - Rennes-le-Château - Rimont - Rivel - Roquefort-de-Sault - Sahorre - Sainte-Colombe-sur-Guette - Saint-Julia-de-Bec - Saint-Just-et-le-Bézu - Saint-Lary - Saint-Lary-Soulan - Saint-Martin-de-Caralp - Saint-Paul-de-Jarrat - Saint-Pé-de-Bigorre - Salles - Salvezines - Saurat - Ségus - Seix - Sengouagnet - Sentein - Serdinya - Sers - Siguer - Sorgeat - Soueix-Rogalle - Sougraigne - Suc-et-Sentenac - Targassonne - Tramezaïgues - Urau - Ustou - Valmanya - Vernajoul - Vernet-les-Bains - Vicdessos - Vielle-Aure
-
Nature En Occitanie (NEO)
Participation à 1605 Observations
Part d'aide à la prospection : 60.82 %
Fiche organisme
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NEO Données Privées
Participation à 321 Observations
Part d'aide à la prospection : 12.16 %
Fiche organisme
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Association des Naturalistes de l'Ariège (ANA)
Participation à 241 Observations
Part d'aide à la prospection : 9.13 %
Fiche organisme
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Fédération Aude Claire
Participation à 120 Observations
Part d'aide à la prospection : 4.55 %
Fiche organisme
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SANS ORGANISME
Participation à 60 Observations
Part d'aide à la prospection : 2.27 %
Fiche organisme
-
Association LUS
Participation à 7 Observations
Part d'aide à la prospection : 0.27 %
Fiche organisme
-
Observado (observation.org)
Participation à 7 Observations
Part d'aide à la prospection : 0.27 %
Fiche organisme
-
Association Isatis 31
Participation à 1 Observation
Part d'aide à la prospection : 0.04 %
Fiche organisme
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Bénévoles NEO (Nature En Occitanie)
Participation à 1 Observation
Part d'aide à la prospection : 0.04 %
Fiche organisme
-
Ecologistes de l'Euzière
Participation à 1 Observation
Part d'aide à la prospection : 0.04 %
Fiche organisme
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Conseil Départemental du Gers
Participation à 1 Observation
Part d'aide à la prospection : 0.04 %
Fiche organisme
-
Muséum d'Histoire Naturelle de Toulouse
Participation à 1 Observation
Part d'aide à la prospection : 0.04 %
Fiche organisme
Informations espèce
A l’état adulte, le Calotriton des Pyrénées est un Urodèle de taille moyenne, voire grande, puisqu’il mesure généralement entre 10 cm et 16 cm queue comprise. L'aspect général rappelle vaguement celui des Triturus mais la tête, le tronc et la queue sont hérissés de micro-verrues coniques caractéristiques (d’où le nom de l’espèce, "asper" ayant notamment donné "aspérité" en français) et les doigts se terminent en pseudo-griffes noirâtres qui permettent à l’animal de s’agripper efficacement aux substrats rocheux immergés, même en cas de courant sensible. La couleur générale du corps est noirâtre (jeunes, typiquement), brunâtre ou grisâtre, à l’exception d’une bande vertébrale jaune et, parfois, de taches jaunes éparses sur les flancs. Le ventre, lui, présente une spectaculaire coloration rouge-orangé, qui se poursuit jusque sous la queue. La bande vertébrale jaune, souvent irrégulière et discontinue, a tendance à s’estomper avec l’âge et les vieux individus ont plutôt une robe uniforme, grisâtre ou brunâtre. La coloration du ventre elle aussi est sujette au même phénomène de décoloration progressive. Cette espèce étant relativement polymorphe, diverses formes ou variétés particulières ont été décrites dans le passé (19ème s. et début du 20ème s.) sur la base de critères externes, toutes des Hautes-Pyrénées : "rugosa" du lac de Gaube (Cauterets), "castelmouliensis" du ruisseau de Castelmouly (Bagnères-de-Bigorre), "peyreladensis" du lac de Peyrelade (idem) et "onceti" du lac d'Oncet (Barèges). Aucune n'est aujourd'hui scientifiquement reconnue : elles s'inscrivent toutes dans la variabilité "standard" de l'espèce et la génétique n'a rien révélé de convainquant.
Les larves du Calotriton des Pyrénées ressemblent à celles de la Salamandre tachetée (Salamandra salamandra), qui se rencontrent souvent dans les mêmes biotopes. Celles de C. asper se distinguent à leur robe d'aspect plus uniforme (moucheté plutôt que tacheté), à l'absence d'une tache claire bien nette en haut du bras et des cuisses, à leur tête plus allongée (réplique miniature de celle de l'adulte) et à leur queue plus étroite, à voilure natatoire plus réduite. Celles qui sont proches de la métamorphose ne posent pas de problème et présentent déjà fortement l'aspect de l'adulte (chez les deux espèces).
Enfin, bien que cela puisse paraître surprenant, les faits sont là : les confusions sont fréquentes avec le Triton palmé (Lissotriton helveticus), en phase terrestre surtout, de la part d'observateurs procédant par déduction un peu hâtive : Urodèle brunâtre et grenu à ventre rouge-orangé, rencontré à haute altitude dans les Pyrénées = Calotriton des Pyrénées. Rappelons donc ici que le Triton palmé est très répandu dans les Pyrénées (jusque vers 2400 m, localement) et qu'un minimum d'attention permet d'éviter ce genre de méprise.
Nous invitons le lecteur à consulter ICI une monographie très complète de cet endémique pyrénéen, vis-à-vis duquel notre région détient une importante responsabilité conservatoire.