- 205 observations
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7
communes -
42
observateurs
4
organismes -
Première observation
1980 -
Dernière observation
2024
Agde - Banyuls-sur-Mer - Cerbère - Gruissan - Nîmes - Port-Vendres - Poussan
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Naturalia Environnement
Participation à 3 Observations
Part d'aide à la prospection : 1.46 %
Fiche organisme
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Nature En Occitanie (NEO)
Participation à 1 Observation
Part d'aide à la prospection : 0.49 %
Fiche organisme
Informations espèce
C’est un gecko de petite taille (bien inférieure à celle de la Tarente de Maurétanie) dont la longueur totale (queue comprise, donc) est d’environ 12 cm (le corps seul fait à peine 5 cm). Les nouveaux-nés ne mesurent que 4 cm à 5 cm à l'éclosion, queue comprise (ce lézard est ovipare). L’espèce présente une allure générale relativement svelte et paraît à l’œil moins massive que T. mauritanica. La tête, notamment, est proportionnellement moins large. En outre, les verrues hémisphériques blanchâtres qui parsèment la quasi-totalité du corps d’H. turcicus (tronc, arrière du crâne, pattes et partie basale de la queue) lui confèrent un aspect perlé très différent de l’aspect quasiment épineux de T. mauritanica, d’autant que les écailles de la face dorsale (tête et tronc) sont à la fois plus petites et plus nombreuses que chez cette dernière espèce. Comme chez T. mauritanica, l’œil possède une pupille verticale (typique des geckos nocturnes) et est dépourvu de paupière.
La robe, aux teintes plus vives chez les jeunes, est composée d’un assemblage de taches irrégulières et diffuses, claires et foncées, qui se muent en anneaux réguliers et contrastés à l’extrémité de la queue lorsque celle-ci n’est pas régénérée (comme chez T. mauritanica). Comme l’indique très bien son nom espagnol (« Salamanquesa rosada » = « Gecko rosé »), les zones du corps les plus claires présentent un aspect rosé, la peau de ce gecko étant remarquablement fine et relativement translucide (contrairement à ce qu’on observe chez T. mauritanica).
Outre les caractères précédemment exposés, H. turcicus est aisément identifiable à l’anatomie de ses doigts, pourvus de deux rangées de lamelles adhésives disposées en épi qui s’interrompent très en amont de la griffe (les deux lamelles basales sont cependant non divisées et disposées sur une rangée). L’extrémité des doigts est donc bien plus étroite et très distincte de leur section médiane et basale, ce que le nom allemand de l’espèce exprime d’ailleurs très clairement (« Halbfinger Gecko » = « Gecko à demi-doigts »). Ce caractère seul permet de distinguer H. turcicus de T. mauritanica, la seconde espèce présentant un unique et large rang de lamelles adhésives équipant la totalité du doigt.
Ce gecko étant ultra-localisé en Occitanie (cf. "Répartition") et le risque de confusion avec la Tarente de Maurétanie étant assez élevé, les observations ne sont validées que sur photo. Nous invitons donc les contributeurs à utiliser l'outil "Média" de Géonature Occitanie lorsqu'ils saisissent une observation de cette espèce.